LA FIESTA

LA FIESTA

jueves, 7 de febrero de 2013

EXIL

Cette section est vraiment subjective car je ne vous parle que des livres et des auteurs que j'aime. Pas la peine de perdre son temps avec de la mauvaise littérature. Nina Berberova, ce nom ne vous dira peut-être rien. Mais, justement, il n'est jamais trop tard pour rattraper le temps perdu et vous donner envie de découvrir son oeuvre.

Elle est née à Saint-Petersbourg en 1910 et décédée à Philadelphie en 1993 de père arménien et de mère russe orthodoxe.  Elle fuit la révolution russe et s'installe à Paris en 1925 avec son mari, le poète Vladislav Khodasevich qui mourra en 1939. Elle fréquente le milieu intellectuel et littéraire parisien mais se voit refuser tous ses manuscrits, aucune maison d'édition ne voulant éditer ses livres. Elle fait partie du cercle des exilés russes tels que Vladimir Nabokov, Anna Akhmatova, Boris Pasternak.  Elle vivra dans une extrême pauvreté et finira par s'exiler aux Etats-Unis en 1950 et deviendra citoyenne américaine en 1959. Elle enseigne à Yale et Princeton, tout en continuant d'écrire poèmes, romans, nouvelles, critiques littéraires articles, récits.

Nina Berberova en voudra toute sa vie à la France de n'avoir pas reconnu son talent d'écrivain. Ce n'est qu'en 1984, que les français découvrent cette jeune auteur de... 83 ans, grâce à Hubert Nyssen, le génial fondateur des  EDITIONS ACTE SUD qui mettra toute son énergie à la  faire connaître.

Ses livres sont courts - moins de 100 pages-  des petites nouvelles, des récits qui disent l'immensité de la solitude des exilés russes qui ont tout perdu  sauf leur honneur et leur âme  qu'ils s'efforcent de préserver à tout prix, dans un quotidien tragique où se mêlent  mesquineries, humiliations et précarité insupportables  En quelques traits insicifs et brefs, avec une froide lucidité, elle peint ses personnages, héros anonymes, émigrés déclassés qui incarnent la détresse profonde de ces peuples slaves qui ont erré longtemps à travers l'Europe, dépossédés de leur patrie, de leurs affections.

A lire sans modération





Esta seccion es muy parcial porque os hablo únicamente de los libros y autores que me gustan. Es inútil perder el tiempo con mala literatura. Nina Berberova, quizás no os suena este nombre. Nunca es tarde para recuperar el tiempo perdido y descubrir su obra.

Nacio en San Petersburgo en 1910 y fallecio en Filadelfia en 1993, de padre armenio y de madre rusa ortodoxa. Huye de la revolucion rusa y se refugia en Paris en 1925 con su marido, el poeta Vladislav Khodasevich que morirá en 1939. Frecuenta la sociedad intelectual y literaria parisina pero las casas editoras  rechazan todos sus libros, ninguna los quiere editar. Hace parte del círculo de los exiliados rusos, como Vladimir Nabokov, Anna Akhmatova, Boris Pasternak. Vivirá en una extremada pobreza y acabará por exiliarse en los Estados Unidos en 1950 y será ciudadana americana en 1959. Mientras fue profesora en Yale y Princeton, no dejó de escribir poemas, novelas, cuentos, criticas literarias, artículos.

Nina Berberova le guardará  siempre rencor a Francia por no haberla reconocido como escritora. Hace falta esperar a 1984 para que el público francés descubra esta joven autora de .... 83 años gracias a Hubert Nyssen, el genial fundador des EDITIONS ACTE SUD que pondrá toda su energía en hacerla conocer.

Sus libros son cortos -menos de 100 paginas-  cuentan la inmensa soledad de los exiliados rusos que lo han perdido todo, salvo su honor y su alma que intentan preservar, a todo precio, en una rutina diara trágica, llena de mezquindad, humillación y precariedad insoportables. De una pluma incisiva y sobria, con una fíia lucidez, pinta sus personajes, héroes anónimos, inmigrantes de toda clase social que representan el abandono profundo de estos pueblos eslaoas que han vagado por toda Europa privados de su patria.

Para leer sin moderación.

No hay comentarios:



A bientôt, Hasta pronto